J'ai déjà été fan de tas de personnes avant Marina. J'ai été folle de Superbus, hystérique devant Paul McCartney, je me suis déplacée pour le concert de Katy Perry, de Renan Luce... Pourtant jamais aucun de ces artistes ne m'a autant touché que Marina Diamandis.


Je suppose que c'est quelque chose qui ne s'explique pas. J'ai eu la curiosité de taper son nom dans Google après avoir lu un article très sommaire sur elle dans un Glamour. Et là... Je suis tout simplement tombé amoureuse. De sa chanson I am not a Robot. Les paroles, l'air, le clip... Son physique aussi, si peu banal, mais tellement banal en même temps. Enfin une chanteuse qui ressemble à une vraie personne. Non à un robotsoumis à des régles de perfection toutes plus stupides les unes que les autres.

 

J'ai pris mon temps pour découvrir ses chansons une à une. J'ai hésité avant de commander l'album. Mais je l'ai fait. Ce qui est drôle avec la musique de Marina, c'est que plus je l'écoute, plus je l'aime. Il y a des artistes que j'adore, mais dont les chansons me lassent. Pas là. A chaque écoute, je découvre de nouvelles sensations. Chacune des chansons est un monde à part entière, et chacune leur tour, elles m'enchantent. Prenez Shampain par exemple. A la première écoute je ne l'ai pas vraiment aimée. Je n'aime pas le champagne, donc ça partait à la base très mal pour ce morceau. Pourtant depuis que je sais que ce sera le prochain single de Marina, je m'y suis intéressée de plus prés. J'ai prêté une oreille attentive à la version acoustique. Mon Dieu que cette chanson est sublime! Elle me donnerait presque envie d'en boire, du champagne.



Et puis voilà le clip officiel...

Je me suis toujours vue comme quelqu'un de réservé. De modéré. A des milliers de lieu des groupies des Beatles, qui s'évanouissaient dans les concerts pour cause d'orgasme impromptu. Pourtant, lorsque sur son Facebook Marina a lancé le compte à rebours avant le lançement de ce clip (qui n'est même pas ma chanson préférée de l'album!), je me suis retrouvée fébrile, à rafraîchir la page toutes les cinq minutes et à gémir d'impatience de concert avec les fans les plus zélés... J'assume, j'assume...