Diamond

"We all are pure fucking diamonds"

Lundi 25 avril 2011 à 17:25

Vu que ces derniers mois j´ai gravement craqué mon slip niveau produits de beauté, je me retrouve en ce début d´été avec quasi rien à me mettre. Si si je vous assure, je porte en ce moment une robe que j´ai acheté il y a quatre ans, et des chaussures acquises il y a deux ans. Sans mentir. Je n´ai plus aucune paire de chaussures d´été convenables. Un comble pour une ex accro aux godasses.  

Les robes et petites jupes, on va dire que j´en ai pas mal, sûrement assez pour passer l´été, mais c´est vrai que j´ai envie de nouveauté. J´ai beau avoir atteint ma taille définitive et rentrer dans les mêmes vêtements depuis le lycée, ce n´est pas une raison pour ne pas renouveller ma garde robe, si?

On va dire que le réel problème, ce sont les sous-vêtements. Je ne m´en achète que rarement (genre deux fois par an, et juste un ensemble à chaque fois). Comme la poitrine arrive pas à se décider entre le B et le C, j´ai quasi aucun soutif qui ne me convient, et c´est vraiment relou. Niveau culottes/string etc j´ai des trucs qui datent encore du lycée donc c´est vraiment la misère quoi (oui mon billet d´aujourd´hui est vraiment passionant n´est-ce pas?).

Et puis il y a quelques semaines, j´ai appris que la bloggeuse Alix Bancourt, qui tient le merveilleux blog mode
The Cherry Blossom Girl sortait une collection limitée de lingerie en partenariat avec Etam. 
Il faut dire que je ne suis pas une grande assidue des blogs mode. Elles ont tendance à m´énerver, ces fashionitas qui se prennent pour des stylistes alors qu´elles ne font que remixer des pièces H&M et Zara comme chacune d´entre nous au fond. Sauf qu´on a pas toutes la prétention de se prendre en photo ensuite, les pieds en dedans et le regard mélancolique, dans le but de se faire inviter à la fashion week. D´ailleurs si vous aussi, ces demoiselles vous saoulent, je vous conseille d´aller faire un tour sur
The satirialist, une satire géniale et acide à souhait.

Alix est une des rares (voire la seule) qui a réussi à me convaincre et à me "fidéliser". J´aime beaucoup naviguer dans son univers sucré et enfantin, et fantasmer sur sa garde-robe. Elle a une formation de styliste, ce qui explique aussi qu´elle soit au dessus du lot des simples fashion-addicts qui surfent sur son succès (et celui des pionnières du genre, comme Garance Doré par exemple), en fait.

J´ai complétement craqué pour sa
collection, et je crois que je vais m´acheter au moins un ensemble, et si j´ose, le body, qui est juste exquis!


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Vendredi 26 novembre 2010 à 11:43

Les gens se définissent toujours parce qu'ils font. Et aussi par ce qu'ils possèdent.

"Regardez, j'ai un super boulot, je gagne 5000 euros par mois, j'ai une maison immense, une famille fantastique, je vais à la messe tous les dimanches avant d'aller me détendre au golf."

Les chiffres sur la feuille de paie, les diplômes, l'expérience professionnelle permettent de valoriser quelqu'un, de lui donner de l'assurance et de l'estime. Chaque personne vaut son salaire. Ce qui signifierait donc qu'un sportif de haut niveau qui prête son visage à une marque de yaourt mais refuse une photo ou un autographe à un enfant de huit ans vaut dix fois plus que l'agent de ménage qui a toujours un mot gentil et un chocolat chaud à me donner alors que son travail est beaucoup plus fatiguant que le mien.
Mais mon but n'est pas non plus de rentrer dans ce débat stérile et inutile, car ce n'est pas aujourd'hui qu'on va pouvoir changer le monde.

Dans mon monde (ou dans ma tête, ce qui revient à peu prés au même), on ne se définit pas par son bulletin de paie ou par son travail, mais par ce qu'on apporte aux autres. Sincèrement, cela m'est égal de ne pas gagner des milles et des cents, de ne pas vivre dans un 100m2 si seulement je suis capable une fois dans ma vie de faire sourire quelqu'un qui en a vraiment besoin.
Je peux très bien concevoir le fait de gagner toute ma vie de l'argent qui me servira qu'à aller vers les autres.
C'est un choix à faire.
Je pourrais aussi me relancer à fond dans les études et décrocher un job de rêve. J'en serai capable. Mais on n'a qu'une vie et je ne veux pas passée la mienne enfermée dans une routine rémunératrice mais pas gratifiante pour un sou.

Jamais je n'aurai pensé m'intéresser au cours de marketing. Très sincèrement je trouve ça limite passionnant. Le problème c'est que ça m'écoeure aussi de penser que certaines personnes passent leur vie à imaginer ce qui pourrait séduire les clients afin qu'ils se jettent sur leurs nouveaux biscuits fourré à la fraise alors qu'à des kilomètres, (mais pas si loin que ça) d'autres n'ont jamais goûté de leur vie quelqu'une chose qui ressemble même vaguement à un gâteau Lu.


 

 

Dimanche 19 septembre 2010 à 9:54

Hier, séance de cinéma. Je n'étais pas sur-motivée pour aller voir ce film, étant donné la sorte de répulsion que j'ai face à Kristen Stewart. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'ai fini par prendre en horreur son jeu d'actrice, ses tics, ses dents, sa voix et son regard de rat mort.
Finalement, je me suis fait violence pour aller voir The Runaways. D'une part parce qu'à l'inverse, j'aime beaucoup Dakota Fanning, et d'autre part parce que d'une manière générale j'apprécie assez les films musicaux.

 
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Première remarque : niveau film musical, on a fait mieux. La bande originale est bien sûr excellente, mais je m'attendais à plus de scènes musicales. A vrai dire il n'y a vraiment qu'une chanson qui retient l'attention et qu'on les voit chanter, il s'agit de Cherry Bomb. Dakota Fanning l'interpréte d'ailleurs de façon explosive, à proprement parler. J'ai adoré la scène de leur live au Japon.
Deuxième remarque : il faut bien l'avouer, Kristen Stewart joue bien. Il est vrai que Joan Jett, en tant que productrice du film, a été constamment sur son dos durant le tournage pour qu'elle incarne son rôle à la perfection. Le résultat est là, Kristen nous livre une apprentie rockeuse plus vraie que nature. Et le bonus, c'est qu'elle ne se mord que très rarement les lèvres durant tout le film.

Dommage que la mise en scène soit aussi classique, on s'ennuie parfois. Je pense que c'est un film qu'il faut voir plusieurs fois avant de l'apprécier à sa juste valeur. Pour un premier long-métrage, Floria Sigismondi ne s'en sort pas trop mal. A voir, donc!


Pour finir je vous propose un petit exercice : trouver les différences entre les deux vidéos de Cherry Bomb, la version du film et la version originale de 1977. (Dakota Fanning et Kristen Stewart chantent vraiment, et ne font pas de play back). Ce qui est sûr c'est que les actrices choisies pour incarner les membres des Runaways sont vraiment des sosies des réelles musciennes. A la limite, c'est Dakota Fanning qui ressemble le moins à Cherry Currie.





 




 

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