Diamond

"We all are pure fucking diamonds"

Dimanche 28 novembre 2010 à 16:52

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J -2 
 
 

Vendredi 26 novembre 2010 à 11:43

Les gens se définissent toujours parce qu'ils font. Et aussi par ce qu'ils possèdent.

"Regardez, j'ai un super boulot, je gagne 5000 euros par mois, j'ai une maison immense, une famille fantastique, je vais à la messe tous les dimanches avant d'aller me détendre au golf."

Les chiffres sur la feuille de paie, les diplômes, l'expérience professionnelle permettent de valoriser quelqu'un, de lui donner de l'assurance et de l'estime. Chaque personne vaut son salaire. Ce qui signifierait donc qu'un sportif de haut niveau qui prête son visage à une marque de yaourt mais refuse une photo ou un autographe à un enfant de huit ans vaut dix fois plus que l'agent de ménage qui a toujours un mot gentil et un chocolat chaud à me donner alors que son travail est beaucoup plus fatiguant que le mien.
Mais mon but n'est pas non plus de rentrer dans ce débat stérile et inutile, car ce n'est pas aujourd'hui qu'on va pouvoir changer le monde.

Dans mon monde (ou dans ma tête, ce qui revient à peu prés au même), on ne se définit pas par son bulletin de paie ou par son travail, mais par ce qu'on apporte aux autres. Sincèrement, cela m'est égal de ne pas gagner des milles et des cents, de ne pas vivre dans un 100m2 si seulement je suis capable une fois dans ma vie de faire sourire quelqu'un qui en a vraiment besoin.
Je peux très bien concevoir le fait de gagner toute ma vie de l'argent qui me servira qu'à aller vers les autres.
C'est un choix à faire.
Je pourrais aussi me relancer à fond dans les études et décrocher un job de rêve. J'en serai capable. Mais on n'a qu'une vie et je ne veux pas passée la mienne enfermée dans une routine rémunératrice mais pas gratifiante pour un sou.

Jamais je n'aurai pensé m'intéresser au cours de marketing. Très sincèrement je trouve ça limite passionnant. Le problème c'est que ça m'écoeure aussi de penser que certaines personnes passent leur vie à imaginer ce qui pourrait séduire les clients afin qu'ils se jettent sur leurs nouveaux biscuits fourré à la fraise alors qu'à des kilomètres, (mais pas si loin que ça) d'autres n'ont jamais goûté de leur vie quelqu'une chose qui ressemble même vaguement à un gâteau Lu.


 

 

Vendredi 29 octobre 2010 à 13:45

 Parce que cela ne me suffit plus de me lever le matin en me demandant de quelle couleur je vais vernir mes ongles aujourd'hui. Accessoirement aussi parce que je n'ai plus le droit de me les peinturlurer comme je veux. Fuck.

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Plus ça va plus je me dis qu'il faudrait absolument que je sois mon propre patron plus tard parce que sinon, franchement je finirai par péter un câble. L'autre jour un mec du boulot m'a dit "Toi, de toute façon, du peu que je te connais, je peux d'ores et déjà affirmer que tu vas bosser soit dans le domaine artistique, soit dans l'humanitaire. ça se voit à trois-cent kilomètres que t'es pas faite pour travailler dans un bureau."
Il s'agissait sûrement des mots les plus intelligents qu'il m'a dit depuis qu'il me connait. Comme quoi je suis pas très difficile à cerner.
Parfois, j'aimerais bien être de ces personnes qui ne se remettent jamais en question. Qui savent ce qu'elles veulent dans la vie, qui foncent sans réfléchir ni changer d'avis. Je ne sais pas si c'est par excès de prudence ou à cause d'un trop plein d'imagination, toujours est-il que je n'arrive pas à me fixer un seul but. Je suis toujours à papillonner à droite à gauche sans savoir ce qu'il me faudrait.

Ce dont j'ai besoin, c'est un projet. Un truc énorme, qui vaille le coût. Qui me fasse me lever de bonne humeur. J'ai besoin d'inspiration.  

Samedi 16 octobre 2010 à 19:03

 Toujours devoir tout remettre en cause. La manière de vivre sa vie, de gérer son temps, d'occuper ses moments libres...

Je sais pas trop comment ça marchait avant, quand les gens vivaient simplement leur vie sans être assommés à longueur de journée par des publicités, des livres sur le bien-être ou sur l'éducation, par des cours de yoga... Quand tous les livres, les films, les chansons ou n'importe quels produits culturels n'avaient pas la prétention de délivrer un message, de nous faire entrevoir la Vérité. 

Je me demande si je suis la seule à trouver ça épuisant, toutes ces agressions, ce trop-plein de personnalité et de quête de rédemption qu'on nous inflige jusque dans nos rêves. Donnez-moi la campagne, un peu de vent, un arbre et quelques rayons de soleil cela me suffit. Est-ce que j'ai besoin de tout le reste? Même si on essaye sans cesse de me le faire croire, et que quelque fois (souvent) je me fait avoir, je sais bien que ces besoins ne sont qu'illusoires. Créés de toute pièce par notre société.

Ce qui m'a amené à cette réflexion ce soir, c'est une phrase lue dans le dernier roman de Beigbeder :

 
"dans un roman, l'histoire est un prétexte, un canevas; l'important, c'est l'homme qu'on sent derrière, la personne qui nous parle" 
 
 
A travers cette phrase, avec laquelle je ne suis pas vraiment d'accord, se dessine la génération d'écrivains contemporaine. L'histoire ne compte plus pour eux, elle n'est qu'une occasion de faire une démonstration ronflante de leur style, de leur "voix", de leur talent. Je me demande à quand remonte la dernière fois où Monsieur Beigbeder, entre deux rails de coke, a pris le temps de savourer un Balzac. Un Tolstoi. Un Aragon. Quelques poèmes d'Apollinaire ou de Baudelaire. Une pièce de théâtre de Beaumarchais.
Ces derniers se vouaient entièrement à leur histoire. Lire Madame Bovary, c'est être Madame Bovary. Se réveiller à la fin du livre en louant l'auteur de nous avoir fait entrevoir un autre monde, une autre vie. De s'être effacé au profit de son décor, de ses personnages et de la trame qu'il a conçue. 
Même si chacun de ces écrivains possède effectivement une voix et une manière unique de raconter, leur génie tient justement au fait qu'il n'ont pas besoin de la créer, de se faire de la place entre les lignes pour que nous, lecteurs, la reconnaissions d'entre mille. 
Peut-être que si Beigbeder avait grandi au dix-neuvième siècle et n'avait pas été surexposé comme nous tous à ce merdier post-moderne on n'en serait pas là. 

Je cherche pas du tout à juger sa manière d'écrire car je reconnais que malgré son égocentrisme assumé, il fait partie de ceux qui savent comment tourner une phrase. Il plane bien au delà de tous les Levy, Musso et Gavalda de ce monde...

Je pense juste que c'est bien dommage qu'on soit obligé d'être quelqu'un pour exister. Etre comme tout le monde est méprisable. Certains en feraient des dépressions à n'en plus finir. Se rêvent une vie au dessus des autres. Je comprendrai jamais ce besoin de pouvoir, de reconnaissance. 
Tant pis pour eux, ils passent à côté de l'essentiel...
 
 
 
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Jeudi 30 septembre 2010 à 21:57

 Bon allez, on va pas se laisser aller. 
Voyons voir, de quoi vais-je donc vous parler ce soir? Ah oui, voilà. Un film, dont vous avez probablement entendu parler. La Rafle.

J'ai lu beaucoup de critiques sur ce film avant de le voir. Toutes disaient qu'il fallait absolument voir ce long-métrage, que ça faisait longtemps qu'on n'avait rien fait d'aussi poignant... Heuuu, comment dire? Cela aurait pu être un bon film, et ce même si le scénario n'est pas captivant... mais la prestation des acteurs est tellement désastreuse que franchement, je n'y ai pas cru une seule seconde. De Jean Reno à Gad Elmaleh, en passant par Mélanie Laurent ou Sylvie Testud, aucun ne m'a convaincue. Bon d'accord certains des enfants sont à croquer, surtout le petit Nono.
Allez un petit extrait juste pour l'entendre, lui et sa voix trooop craquante :

 


Mais globalement, c'est pas brillant. C'est peut-être du au fait qu'il y a eu tellement de films sur le sujet que les acteurs s'inspirent un peu trop de prestations vues et revues... En tout cas ce qui est sûr c'est qu'on est loin d'atteindre la grandeur du "Pianiste"!

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