Diamond - "We all are pure fucking diamonds"

Vous avez dit vintage?

Sun, 06 Nov 2011 16:14:00 +0100

Le problème quand on déménage dans un endroit plus petit, c'est qu'il faut forcément faire un tri, et mettre à la poubelle plein de trucs dont on ne voulait pas forcément se séparer.
C'est aussi un bon moyen de faire le point sur ce qu'on possède, et surtout de retrouver des machins et des bidules que l'on avait oublié.

J'ai passé beaucoup de temps chez ma grand-mère ces dernières semaines; son changement de domicile a vraiment été une aubaine pour moi car j'ai enfin pu faire ce dont je rêvais depuis des années: fouiller dans son grenier, dans ses cartons, dans ses livres, dans ses souvenirs... D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours adoré tout ce qui a une histoire, un passé, une âme. Entre un livre neuf et un livre d'occasion, jachèterai toujours celui d'occasion. Non pas pour le prix, mais bien parce que ça me fait fantasmer d'imaginer par quelles mains avant moi ces pages ont pu être tournées, à qui appartient ce numéro de téléphone griffonné à la hâte au coin de la couverture... J'arrive parfois à être émue par une bête tâche d'encre (oui, je suis grave).

Imaginez ma joie (et mon hystérie) en dénichant des merveilles parmi les livres, des éditions datant du XVIIe siècle et j'en passe... Une bible en vieux français, éditée en 1661 m'en a arraché des frissons.

J'ai commencé à me poser des questions lorsque nous en sommes arrivées aux malles de vêtements. Des quantités et des quantités de vêtements, que ma grand-mère avait conservé, par sentimentalisme. Je sortais les robes une par une, et pour chacune elle se rappelait exactement des soirs où elle l'avait portée, des personnes avec qui elle était, l'endroit où elle l'avait achetée. Avec parfois des larmes dans les yeux.

Mettons de côté la qualité, la beauté et la valeur de ces vêtements, ce n'est pas de ça que je voulais parler.
En entendant ses propos, j'ai immédiatement pensé à ma propre garde-robe. Et je me suis vue, dans des années, à la place qu'occupait ma grand-mère, en train de trier mes vêtements et me souvenir... mais me souvenir de quoi? Même en cherchant bien, aucune de mes robes, aucun de mes pantalons ne vaut le coup d'être enfermé 50 ans dans un carton. Rien n'a suffisamment de valeur à mes yeux. J'achète bien sûr mes vêtements parce qu'ils me plaisent, je suis attachée à certains d'entre eux, mais ils ne représenteront jamais pour moi ce que peuvent représenter ces vestiges de la jeunesse de ma grand-mère. Je les porte jusqu'à ce qu'ils s'usent, et ils finissent à la Croix-Rouge, ou à la poubelle. Pas une seule fois je ne me suis dit que j'aimerais garder telle ou telle chose, juste pour me souvenir qu'un jour je l'ai porté.

Aujourd'hui, même la plus modeuse des filles, celle qui est de tous les défilés et a toujours de l'avance sur nous autres pauvres mortelles, ne fait qu'amasser, et ses achats perdent à ses yeux de la valeur au fur et à mesure qu'ils se démodent.
On a beau faire l'apologie d'H&M et de sa mode accessibles à toutes, plus ça va et plus je me détourne de cette marque et de ce qu'elle représente. Je n'ai plus envie de la facilité. J'ai envie de pièces uniques (neuves ou pas d'ailleurs), j'ai envie de bouts de tissus qui n'appartiennent qu'à moi, et qui supportent les changements de mode sans faillir. J'ai envie d'un jour, pouvoir retrouver une brassée des frippes et en être émue aux larmes, et fière de les avoir fait vivre avec mes vingt ans....

Lana Del Rey, grosse menteuse!

Sun, 23 Oct 2011 14:53:00 +0200

Oh toi petit(e) internaute curieuse qui navigue de site en site à l'affût d'actualité brûlante, tu as sûrement entendu parler de Lana Del Rey, la nouvelle "prodige" de la chanson sortie d'on ne sait où, qui nous est présentée comme la nouvelle Amy Winehouse. Moi, à la manière de Norman je te dirais juste une chose: FAUX!!!

Nan mais sérieusement, à quoi joue cette nana?
Son clip Video Games a fait le tour de la toile en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Sa moue boudeuse, ses paroles mélancoliques et sa voix rauque-pure-soul ont touché droit au coeur des milliers de personnes qui l'ont de suite mise sur un pièdestal.

Sur ces trois critères, deux selon moi sont complètement surfaits

1) Sa moue boudeuse

Lana Del Rey se vend en grande partie sur son physique de baby-doll dépressive. J'ai envie de dire d'accord, pourquoi pas, c'est un truc qui marche après tout. Malgré tous leurs détracteurs, la bouche en cul-de-poule et la moue désabusée ont encore de beaux jours devant eux. Tout simplement parce que pour beaucoup, cela accentue le côté "pulpeux" de la lèvre, donc le potentiel sexy de la demoiselle. C'est un argument qui se discute. Mais là on est clairement dans l'abus, pourquoi jeune fille, dis-moi pourquoi as-tu voulu en faire trop? Loin de moi l'intention de vous dire que Lizzie Grant (de son vrai nom) est en réalité une mocheté, j'ai juste envie de pleurer en voyant le résultat d'un petit passage chez le chirurgien. Elle était toute mignonne, avec une bouche humainement proportionnée et là voilà devenue... effrayante. On ne peut quitter ses lèvres des yeux tellement elles prennent toute la place et mangent le reste de son visage. Petite preuve en images:

Oui, il s'agit bien de la même personne. Mais sérieusement pourquoi? Oui, j'avoue, je ne peux pas m'empêcher de répéter ça toutes les 30secondes quand j'ai ces images sous les yeux... Pardonnez-moi mais ça me fait trop de mal.
Le pire c'est qu'on connait à peu près la raison de cette transformation maléfique. Lorsqu'elle s'appelait encore Lizzie Grant, la jeune femme avait déjà tenté de percer dans le monde de la musique en sortant en EP intitulé Kill Kill. Succès? Néant. Personne ne voulait lui prêter attention. Trop banal, trop déjà vu... Les raisons peuvent être multiples mais le résultat est là : pour quelqu'un qui se rêve en haut de l'affiche c'est une amère déception. Et un retour à la case départ.
Il lui faudra trois ans pour assimiler son erreur et retenter sa chance, en se créant de toute pièce un personnage mystérieux et torturé, en tournant des clips "vintage" à l'aide de sa webcam. Cette fois-ci, la sauce prend. Video Games est un succès mondial, ses concerts affichent complets en quelques minutes et tout le monde n'a plus que son nom au bout des lèvres. Son narcissisme assumé ne fait que plus parler d'elle encore. Il suffit de regarder une de ses vidéos pour comprendre que oui, Lana Del Rey se kiffe. Tellement qu'elle ne peut pas regarder sa webcam en face quand elle chante de sa voix langoureuse, puisque son regard ne décolle pas de sa propre image. Et les gens adorent "nan mais ça fait partie du personnage, tu comprends"... Ouais, peut-être. Mais en attendant moi ça me laisse de glace. Faut pas abuser, elle rêve de gloire, donc de conquérir un public. Et je me demande si ça fera toujours marrer les gens dans 1/2ans de voir que la midinette ne pense toujours qu'à se regarder dans les yeux en pensant très fort "mon Dieu ce que t'es bonne toi". Bref.

2) Sa voix

Là disons juste euuuh "lol"?
Voyons voir, d'abord, le clip de Blue Jeans:

J'avoue, la première fois que j''ai entendu cette chanson... j'ai été faible. J'ai kiffé. Grave. Je l'ai mise sur mon ipod. Je l'ai écouté en boucle deux/trois jours. J'ai succombé, comme tout le monde quoi. A mon sens cette chanson est meilleure que Video Games même. Et puis.... et puis la version live est sortie.

Et là, j'ai coupé avant la fin, ayant peur de voir mes oreilles saigner. Des artistes qui retouchent leur voix au montage, on en entend tous les jours. Mais à ce point? Dans le désordre: elle chante parfois faux, elle ne peut pas monter dans les aigus, elle n'a pas de souffle, sa voix déraille de temps en temps. Et ce regard tombant et ces yeux toujours à moitié fermés, ça saoule quoi. Je me demande juste comment elle peut assurer en concert? Elle n'a aucune force, aucun coffre. En acoustique on l'entend, mais qu'en est-il quand tous les instruments jouent en même temps? La pauvre doit se droguer à la tisane au miel.
Ce n'est pas la première à faire des disques et à ne pas assurer en live. Mais là elle nous a carrément fait croire qu'elle avait une voix de malade, s'est comparée à Nancy Sinatra...

Désolée Lana, moi, ton buzz, je prends pas.

Mes coups de coeur beauté du moment

Sun, 16 Oct 2011 11:53:00 +0200

Bon je crois qu'à chaque fois ça me fera la même chose: je commence un article dans la joie et la bonne humeur, je l'avance bien et... bam le bug de l'ordinateur, tout est à refaire. C'est un peu relou, mais bon il faut croire que ma motivation est à son comble aujourd'hui pour que je m'y remette.

Donc pour reprendre doucement l'activité de ce blog, quelque peu ralentie depuis longtemps, j'ai décidé de vous préparer un article sur mes deux coups de coeur beauté du moment. Allez, c'est partiii!

Alors pour commencer, un truc tout à fait improbable: un shampoing. Moi, la fille qui en change comme de paire de chaussures, qui en a toujours au moins deux de commencés en même temps, l'éternelle insatisfaite des produits capillaires... bref vous aurez compris. Je suis tombée complètement raide d'un produit, et de surcroit une bouteille que l'on trouve en grande surface. Excusez-moi du peu.
Bon j'arrête de teaser et je vous présente la chose: le shampoing Garnier Ultra Doux à l'amande douce et à la fleur de lotus.

Il est formulé sans paraben ni silicones ni colorants et est biodégradable à 97% (si ma mémoire est bonne). Du tout benef pour nous et l'environnement en somme. De plus il se trouve en format recharge, ce qui est une "innovation" assez appréciable car qui permet de faire des économies sur le long terme. Niveau texture c'est complètement transparent, un peu trop liquide mais il suffit de tellement peu de produit pour faire mousser que c'est un détail insignifiant. L'odeur est légère mais suuuuuuuuuuuuuuuuuuuper agréable (le nombre de"u" est proportionnel au plaisir retiré par l'utilisation de ce shampoing n'est-ce pas), et surtout c'est tellement doux pour les cheveux que je suis sûre que je pourrais l'utiliser tous les jours sans aucun soucis.
Après la compo n'est pas non plus 100% clean comme vous pouvez le constater d'après la

recherche INCI que j'ai faite.

C'est loin d'être horrible, malgré la présence de sulfates. C'est quand même pas mal du tout pour un shampoing de supermarché! Le jour ou Fructis nous fera des compos comme ça...

Bref!

Mon deuxième coup de coeur beauté est un coup de coeur certes, mais assez mitigé quand même. Il s'agit du fond de teint Intuitive Touch BB Cream Foundation de la marque UNE.

UNE est une marque arrivée très récemment sur le devant de la scène qui propose une gamme de maquillage nude, avec des produits formulés au maximum à base de composants naturels et respectueux de la planète. Le filon qui marche en ce moment, autrement dit. Je n'ai rien testé d'autre chez eux et d'après ce que j'ai compris, les avis sont plutôt négatifs. Leurs ombres à paupières semblent nases, seuls les blushes ont l'air de satisfaire un maximum de filles. J'ai failli me laisser tenter à un moment mais j'ai renoncé car ils ne proposent que des textures crème et ce n'est pas trop mon truc.
En septembre dernier UNE a tapé un grand coup en sortant le tout premier fond de teint possédant les mêmes propriétés qu'une BBCream. La BBCream, pour celles au fond de la classe qui n'ont pas suivi, est une crème miraculeuse venue d'Asie, qui cumule plusieurs actions à elle seule: hydater, protéger des UV, unifier, apporter de l'éclat etc... En gros, un soin à mi chemin entre la crème teintée et le fond de teint. La plus connue ici est celle d'Erborian, qui existe en deux teintes mais qui est assez chère (une trentaine d'euros).
La rentrée a été placée sous le signe de la BBCream puisque pas mal de marques, Garnier en tête, ont sorti leur propre version.
Personnellement si retourner au fond de teint ne me déplaît pas avec l'hiver, j'aimerais éviter au maximum les silicones (dont ces crèmes sont par définition, blindées, car il n'y a rien de mieux pour lisser la peau et flouter les imperfections). J'ai donc fait l'acquisition (pour 25euros tout de même) de ce fameux fond de teint/BBCream qui a fait beaucoup parler de lui (marketing powaaaa) avant même sa sortie.
Comme vous pouvez le voir sur la photo, il ne s'agit pas d'un produit liquide (puisque sans silicones) mais d'une sorte de crème assez compacte à la texture presque poudreuse. Je sais, je m'explique mal, mais on fera avec :). La compo est donc super clean et porte le label Ecocert. 100% des ingrédients sont d'origine naturelle.

Et petit bonus: le boitier et rechargeable, la recharge étant quand même de 10euros moins chère que le tout. Point point ++++.

Ce que j'aime vraiment dans ce produit c'est qu'il tient ses promesses: en un mot il fait un teint de DINGUE! Une peau de bébé. La couvrance n'est pas maximale et c'est bien normal, c'est pas le but mais il unifie et a un rendu velouté assez bluffant. Pour les filles qui ont beaucoup d'imperfections il ne suffira pas par contre. Bien sûr ne pas oublier le blush pour éviter le teint terne, mais je ne suis même pas obligée de poudrer pour le celler car il matifie hyper bien et tient toute la journée. Franchement, voilà quoi (phrase utile au plus haut point). J'applaudis de mes deux mains. Après je pense qu'il réagit différemment en fonction de la nature de la peau car j'ai lu aussi pas mal de critiques plus mitigées voire négatives. Pour les filles à la peau mixte à grasse il sera trop riche. Moi j'ai la peau normale à mixte et il me va comme un gant (j'hydrate quand même avant sinon ça serait un peu juste).

Je reste tout de même partagée car la texture me dérange beaucoup. J'ai essayé d'appliquer au doigt et au pinceau, les deux ne m'ont pas totalement satisfaite. Pas au niveau du rendu, mais au niveau de la facilité d'application. C'est assez chiant à travailler, la matière s'étire mais peluche quand on force trop, et est au final assez dure à doser. Résultat j'ai mon boitier depuis un peu plus d'un mois et je vois déjà le fond, alors qu'un fond de teint me dure en général plusieurs mois (j'ai gardé mon précédent fdt liquide tout l'hiver et il m'en restait presque la moitié, c'est dire). Pas très économique tout ça.
Je ne sais pas trop si je vais acheter la recharge du coup... En tout cas c'est un super produit quand même, par son efficacité et sa composition.

Voilà pour ce qui est de mes derniers gros "like" du moment. Je reviens vite!

"Il vaut mieux avoir de merveilleuses envies que des réalités médiocres"

Thu, 11 Aug 2011 10:50:00 +0200

La fin des vacances, c'est toujours un moment assez particulier, où l'on a plein de projets en tête et où l'on décide souvent de changer radicalement (ou pas) de vie. Enfin chez moi, ça marche comme ça en tout cas.
Cette année, j'ai beau n'avoir "que" 3 semaines de vacances c'est le même topo.

Je sais toujours pas trop ce que je vais faire cette année, mon job ne me déplaît pas tant que ça même si je n'ai pas envie de m'y encroûter. Je pourrais prendre de bonnes résolutions, comme celle de me résoudre enfin à gérer mon budget correctement par exemple. Mais cette résolution et moi on est déjà très copines, je l'appelle assez régulièrement (tous les mois, limite), et je n'arrive pas à comprendre pourquoi le courant ne passe pas entre nous.
Je sais très bien que ma manière compulsive de dépenser signifie quelque chose, que j'essaye de combler certains vides, que posséder plein de choses me fait du bien etc (philosophie du café du coin, bonjour!).

Et puis je suis tombée sur un article très bien écrit sur le blog de

Coline (soit-dit en passant j'aime beaucoup cette fille et ses tutos vidéos font partie des seuls que je regarde avec avidité!) dans lequel elle expliquait qu'elle avait décidé de mettre de l'ordre dans sa vie en se débarrassant de tout le superflu. Au passage elle nous conseillait la lecture d'un livre intitulé L'art de la simplicité, par Dominique Loreau. Elle a bien vendu le truc, du coup dès que j'ai eu l'occasion d'aller à Virgin je me suis empressée de l'acheter.

Je l'ai commencé, et effectivement cela fait beaucoup réfléchir sur soi, sur notre façon de consommer et sur nos réels besoin. Pour résumer grossièrement, l'auteure s'inspire de la philosophie japonaise et nous explique que pour mieux vivre il faut se débarrasser du superflu. Qu'on se sentira toujours mieux dans une pièce vide, ou à peine meublée que dans un endroit encombré par d'innombrables bibelots. A un moment elle explique que dans une pièce vide, n'importe quel objet peut avoir une résonance poétique. Elle prend l'exemple d'une simple tasse de thé fumante. C'est vrai que celle-ci va avoir beaucoup plus de signification si elle se trouve sur une table vide que noyée au milieu de plein d'autre choses!

Elle nous explique également que vouloir du luxe n'est pas un mal, et qu'il vaut mieux investir une grosse somme dans un bel objet qui nous suivra toute notre vie plutôt que dans plein de petites choses à qualité moindre qui nous lâcheront peu de temps après.

C'est vraiment très intéressant à lire, et je ne pensais pas arriver à dire ça un jour mais D. Loreau m'a convaincue de remettre de la sobriété dans ma vie. Du propre, du carré, du noir et blanc ça apaise beaucoup plus que des couleurs vives et des imprimés qui piquent les yeux.

J'ai déjà fait une opération vide-ordures et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Me débarrasser de tous les trucs inutiles qui encombrent ma vie et mon esprit sera mon nouveau projet.

Par contre, lorsqu'elle dit qu'il faut également se défaire de tous ses livres... Hum non ça par contre je ne peux pas m'y résoudre pour le moment.

Je ne sais pas si j'ai bien résumé finalement, car je ne suis qu'au début du livre, je ne vous ai parlé que des choses les plus marquantes... Mais vraiment si vous en avez l'occasion, procurez-vous ce livre.

Sur ce, je vous laisse, j'ai du tri à faire :-)

I lived my life in bitterness, and filled my heart with emptiness

Wed, 10 Aug 2011 12:00:00 +0200

I lived a lot of different lives
Been different people many times
I lived my life in bitterness
And filled my heart with emptiness

And now I see, I see you for the first time
There is no crime in being kind
Not everyone is out to screw you over
Maybe yeah, just maybe they just want to get to know you

And now the time is here
Baby you don't have to live your life in fear
And the sky is clear
Is clear of fear

Don't want to live in fear and loathing
I want to feel like I am floating
Instead of constantly exploding
In fear and loathing

Got different people inside my head
I wonder which one that they like best
I'm done tryna have it all
And ending up with not much at all

Il y a des gens, comme ça, qui ont le don de toucher les parties les plus sensibles de vous dès qu'ils ouvrent la bouche. Je vais me saouler de cette chanson encore et encore...
Et je reviens vous parler de deux/trois choses par la suite.

Requiem pour un ordinateur

Sun, 19 Jun 2011 16:00:00 +0200

Bon d´abord excusez la typographie, mais je vous écris cet article de mon netbook qwerty, mon ordinateur portable azerty ayant rendu l´âme hier soir apres trois ans de bons et loyaux services. Paix à son âme. Après tout ce qu´il avait vécu avec moi cela me fait un peu de mal, je le reconnais. Et ce même si cet ordinateur faisait plus de bruit qu´une tondeuse à gazon, était plus lent que tout ce que vous ne pourrez jamais imaginer et plantait quatre fois sur trois (oui, vous avez bien lu).

On ne se rend pas compte à quel point l´on peut s´attacher aux objets parfois... Si cela avait été mon téléphone, mon ipod, mon frigo (xD) j´aurais été moins touchée, mais là... mon ordinateur quoi!

Je l´ai eu en cadeau le Noel qui a suivi mon entrée à la fac. Bon un des premiers trucs que j´ai fait après l´avoir débalé, je l´avoue, c´est de foncer à virgin pour m´acheter les Sims :D. Ce jeu me faisait fantasmer depuis vraiment longtemps, car les seules fois où j´avais eu l´occasion d´y jouer c´etait chez des amies et euuuh bah 10 min de Sims ca ne suffit qu´à te mettre l´eau à la bouche quoi. Trois ans plus tard, je fais mon mea culpa, OUI, j´ai été accro aux sims plusieurs mois. J´avais dix-huit ans. J´assume.

Je me souviens avoir passé des soirées, voire des nuits entières dans mon lit, la bête sur mes genoux, hyptnotisée par des sites internet tous plus pourris les uns que les autres. Ah oui c´est aussi le moment ou je me suis inscrite sur facebook pour la première fois, Comme c´etait pas encore super développé j´avais très peu d´ami(e)s qui avaient un compte, donc je me suis retrouvée avec des centaines de "friends" (et oui, la version french n´existait pas non plus! J´ai l´impression d´être une mamie en disant ca xD) sortis de nulle part, rencontrés au hasard du net et avec qui l´interaction ne servait vraiment à rien quoi. Mais c´était le nouveau truc tendance, Je confesse aussi, j´ai eu une période ou l´effet "pervers" du réseau social me touchait complétement et j´adorais aller fouiner dans les profls des autres. J´ai bien changé depuis, remarquez, heureusement.
J´étais aussi h24 sur msn à l´époque. C´était pas encore complétement hasbeen quoi. (Là j´ai envie de crier POURQQQWWWWAAAAA? La messagerie instantanée de Facebook pue tellement! Bref.)

Il est parti avec moi en vacances, cette première fois où j´ai rencontré mes petits cousins <3. Je me le suis trimballé (et bousillé le dos) dans le métro, le train, le bus... tout ca pour ne pas avoir de connection internet.
Il est parti avec moi en Allemagne, ou j´ai bien cru qu´il allait me lâcher aussi. Il est devenu de plus en plus capricieux, j´ai du changer son chargeur de batterie deux fois, le faire réparer pour plus de 80 euros une fois... Mais finalement, il restait mon préféré. Même si j´ai été contrainte d´acheter un netbook pour travailler mon mémoire, parce que c´était impossible de bosser avec le bruit généré par le chargeur.

Je ne parle même pas de toutes les photos et de tout mes textes que j´ai perdu. Non, je n´ai pas de disque dur externe. Et une super bonne raison de m´en procurer un désormais. Je veux dire que ce qui me touche, c´est que je ne vais plus jamais l´allumer, plus jamais devoir surveiller s´il les branchements au niveau de la batterie sont bien mis, plus jamais lui gueuler dessus quand il plante... bouhou.

Une minute de silence s´il-vous plait, pour cet ami fidèle et extraordinaire qu´HP a été pendant toutes ces années.

On naît tous dans un chou-fleur, faut pas chercher.

Mon, 30 May 2011 17:37:00 +0200

La première fois que j'ai entendu parler de John Gray, j'étais encore au collège. A cette époque j'avais autant de temps que je voulais pour lire... et bien sûr je dévorais un par un tous les trucs les plus niais et stupides que je pouvais me mettre sous la dent. En même temps, comment m'en vouloir? J'étais sous la haute influence de copines toutes plus superficielles les unes que les autres.

Dans un de ces romans destiné aux pré-ado en pleine quête identitaire (ahaha), l'héroine faisait de nombreuses références à John Gray et son bestseller international, j'ai nommé mesdames et messieurs le célèbrissime Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus.
Qu'on se le dise, je me trouvais à l'époque trop jeune pour cet ouvrage qui - j'en étais sûre - regorgeait des passages sexuels tout à fait indécents. Mais la manière dont elle s'y reférait telle une bible magique lui permettant de décrypter le comportement masculin ne m'est jamais complètement sortie de la tête.
Il m'est aussi arrivé d'entendre deux ou trois connaissances évoquer ce même livre de manière positive. Mais rien qui ne me fasse vraiment envie.

Et puis, il y a quelques jours, ma nouvelle collègue m'en reparle. Pas juste au détour d'une conversation hein, mais en insistant sur le fait que J. Gray avait sauvé son couple, et que ses "oeuvres" devraient être mises entre toutes les mains. Soit.

Au détour d'un rayon du Virgin, j'avoue, j'ai craqué. N'ayant rien à lire en ce moment et étant dans une phase très "bouquins de développement personnel", je me suis laissé dire que cela pourrait peut-être m'être utile, à moi, la grosse handicapée des relations (coucou!). J'avoue (bis) que j'avais vraiment hâte de m'y mettre. Limite je pensais que ça allait m'ouvrir les yeux et changer ma vie. On peut rêver, non?

Bon je n'ai pas trouvé l'original, puisqu'ils étaient en rupture de stock. Mais comme ça a l'air de vraiment, vraiment bien marcher il y a toute une série de livres du même auteur, un peu plus "ciblés" sur des situations particulières qui ont été publiés. Je suis donc devenue l'heureuse propriétaire de Mars et Vénus se rencontrent.

(Ce n'est pas un choix innocent bien entendu, tant qu'à faire autant que je lise quelque chose qui ait un vague rapport avec ma situation personnelle.)

Alors euuuuh, comment dire.....? Je ne sais pas si c'est parce que je suis vraiment malheureuse en amour ces derniers temps, mais je trouve que tout ce qui est dit au fil des pages n'est qu'un ramassis de conneries toutes plus clichées, téléphonées, sexistes, machistes, irréelles les unes que les autres. Même s'il date d'il y a dix ans, bordel! J'ai l'impression de lire le manuel de la parfaite petite ménagère des années 50! Nan mais sérieusement!

Selon John Gray, le bonheur d'un couple repose sur plusieurs choses :
- que la femme laisse l'homme prendre toutes les décisions
- que la femme complimente l'homme et lui montre qu'elle se sent rassurée qu'il mette de l'ordre dans sa vie
- que l'homme dise à la femme qu'elle est belle
- que l'homme emmène la femme au restaurant et que la femme lui laisse payer la note
- que la femme doit accepter le fait que l'homme ne rappelle pas. Que s'il rappelle un mois plus tard il faut le comprendre. Et ne pas lui en vouloir.
- que l'homme doit comprendre que la femme aie besoin de raconter sa journée, et qu'il fasse au moins semblant d'écouter même si c'est futile

Je pourrais continuer longtemps comme ça. Le pire c'est que je ne caricature même pas. Comment se mec a t-il pu devenir une référence dans le milieu et pourquoi est-il vu comme le Dieu des relations amoureuses? Mais sérieux????
Plus je tourne les pages et plus je tombe des nues. Alors soit je n'y connais effectivement rien en matière de couple, soit c'est une grosse blague et les gens achètent ça pour se marrer et faire le contraire de ce qu'il dit. Je sais pas, j'espère... En gros il faudrait que nous les femmes, soyons l'élément passif du couple. Laissons le aller voir ailleurs, puisqu'il reviendra. Les hommes sont "comme les élastiques". Je n'ai même pas envie de vous sortir des contre-arguments à toutes les pseudo-vérités énoncées par mister Gray, parce que c'est impossible de répondre à de tels clichés sans verser dans la caricature à son tour.

Enfin bon, je n'aurais rien manqué si je ne l'avais jamais lu. Et ça ne fait pas avancer mon histoire aha.

En revanche, ce que je vous conseille vraiment dans le même genre, c'est le génialissime Je ne souffrirai plus par amour, de Lucia Etxebarria.
Je l'ai lu il y a deux/trois ans et pour le coup il est criant de vérité, et peut vraiment vous aider si vous êtes dans une impasse amoureuse. Si, je vous jure.

Sur ce, je vous laisse, je vais me faire deux trois épisodes d'un Gars Une Fille, ça sera plus instructif que Mars & Vénus.

Vivre dans le feu

Sat, 07 May 2011 09:59:00 +0200

On approche, on prend peur, on disparaît.
Entre approcher et prendre peur quelque chose se produit invariablement et irrémédiablement - quoi?
Mes lettres? Je les envoie si rarement, si - jamais.
Mon grand sérieux? Mais je ris tant - par amabilité.
Mes exigences? Je n'exige absolument rien.
La peur de s'attacher trop? Ce n'est pas cela qui détache.
L'ennui? Tant que je les vois ils n'ont pas la tête d'ennuyés.
Disparition totale et subite. Lui - disparu. Moi - seule.
Et c'est invariablement la même histoire.
On me laisse. Sans un mot, sans un adieu. On est venu - on ne vient plus. On a écrit - on n'écrit plus.
Et me voilà dans le grand silence, que je ne romps jamais, blessée à mort (ou à vif, ce qui est la même chose) sans avoir jamais rien compris - ni comment ni pourquoi.

Marina Tsvetaeva, le 7 mai 1933

A chaque fois que je me décide à reprendre ce livre, ses mémoires, les mots me bondissent au visage
et ne sont que le miroir de ce que je vis.

EDIT: J'ai réalisé tout à l'heure que MT a écrit ce texte le 7 mai, et que c'est la date d'aujourd'hui. Jour pour jour. C'est limite flippant.

She was the Cherry Blossom Girl

Mon, 25 Apr 2011 17:25:00 +0200

Vu que ces derniers mois j´ai gravement craqué mon slip niveau produits de beauté, je me retrouve en ce début d´été avec quasi rien à me mettre. Si si je vous assure, je porte en ce moment une robe que j´ai acheté il y a quatre ans, et des chaussures acquises il y a deux ans. Sans mentir. Je n´ai plus aucune paire de chaussures d´été convenables. Un comble pour une ex accro aux godasses.

Les robes et petites jupes, on va dire que j´en ai pas mal, sûrement assez pour passer l´été, mais c´est vrai que j´ai envie de nouveauté. J´ai beau avoir atteint ma taille définitive et rentrer dans les mêmes vêtements depuis le lycée, ce n´est pas une raison pour ne pas renouveller ma garde robe, si?

On va dire que le réel problème, ce sont les sous-vêtements. Je ne m´en achète que rarement (genre deux fois par an, et juste un ensemble à chaque fois). Comme la poitrine arrive pas à se décider entre le B et le C, j´ai quasi aucun soutif qui ne me convient, et c´est vraiment relou. Niveau culottes/string etc j´ai des trucs qui datent encore du lycée donc c´est vraiment la misère quoi (oui mon billet d´aujourd´hui est vraiment passionant n´est-ce pas?).

Et puis il y a quelques semaines, j´ai appris que la bloggeuse Alix Bancourt, qui tient le merveilleux blog mode The Cherry Blossom Girl sortait une collection limitée de lingerie en partenariat avec Etam.
Il faut dire que je ne suis pas une grande assidue des blogs mode. Elles ont tendance à m´énerver, ces fashionitas qui se prennent pour des stylistes alors qu´elles ne font que remixer des pièces H&M et Zara comme chacune d´entre nous au fond. Sauf qu´on a pas toutes la prétention de se prendre en photo ensuite, les pieds en dedans et le regard mélancolique, dans le but de se faire inviter à la fashion week. D´ailleurs si vous aussi, ces demoiselles vous saoulent, je vous conseille d´aller faire un tour sur The satirialist, une satire géniale et acide à souhait.

Alix est une des rares (voire la seule) qui a réussi à me convaincre et à me "fidéliser". J´aime beaucoup naviguer dans son univers sucré et enfantin, et fantasmer sur sa garde-robe. Elle a une formation de styliste, ce qui explique aussi qu´elle soit au dessus du lot des simples fashion-addicts qui surfent sur son succès (et celui des pionnières du genre, comme Garance Doré par exemple), en fait.

J´ai complétement craqué pour sa collection, et je crois que je vais m´acheter au moins un ensemble, et si j´ose, le body, qui est juste exquis!

Si j'avais le coeur tout comme de la pierre, j'embrasserais tous les garçons de la terre... Mais moi j'ai le coeur tout comme de chewing-gum, tu me goûtes et je te colle.

Wed, 30 Mar 2011 19:00:00 +0200

Je suis pauvre.
Je suis obligée de laisser ma carte bleue chez moi quand je pars parce que je suis incapable de résister à l'appel des vitrines (tactique qui pourrait me porter beaucoup de tort si jamais je me retrouvais en situation d'extrême urgence intergalactique, mais passons)
Pourtant. Le 18 avril prochain je vais me précipiter dans mon Virgin car l'album de Brigitte "Et vous, tu m'aimes?" sort enfin!
J'étais assez septique quand j'ai entendu pour la première fois leur reprise de Ma Benz.
La blondinette (Mayane de son nom) m'agace on ne peut plus avec ses mimiques et ses moues à n'en plus finir...

Et pourtant, pourtant... il y a un truc léger, magique et envoûtant dans ce duo. J'aime.

Brigitte - Coeur de Chewing-Gum (en acoustique) par 3emebureau

et une petite dernière pour la route...