Diamond

"We all are pure fucking diamonds"

Dimanche 6 novembre 2011 à 16:14

Le problème quand on déménage dans un endroit plus petit, c'est qu'il faut forcément faire un tri, et mettre à la poubelle plein de trucs dont on ne voulait pas forcément se séparer. 
C'est aussi un bon moyen de faire le point sur ce qu'on possède, et surtout de retrouver des machins et des bidules que l'on avait oublié.

J'ai passé beaucoup de temps chez ma grand-mère ces dernières semaines; son changement de domicile a vraiment été une aubaine pour moi car j'ai enfin pu faire ce dont je rêvais depuis des années: fouiller dans son grenier, dans ses cartons, dans ses livres, dans ses souvenirs... D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours adoré tout ce qui a une histoire, un passé, une âme. Entre un livre neuf et un livre d'occasion, jachèterai toujours celui d'occasion. Non pas pour le prix, mais bien parce que ça me fait fantasmer d'imaginer par quelles mains avant moi ces pages ont pu être tournées, à qui appartient ce numéro de téléphone griffonné à la hâte au coin de la couverture... J'arrive parfois à être émue par une bête tâche d'encre (oui, je suis grave). 
 
Imaginez ma joie (et mon hystérie) en dénichant des merveilles parmi les livres, des éditions datant du XVIIe siècle et j'en passe... Une bible en vieux français, éditée en 1661 m'en a arraché des frissons.


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J'ai commencé à me poser des questions lorsque nous en sommes arrivées aux malles de vêtements. Des quantités et des quantités de vêtements, que ma grand-mère avait conservé, par sentimentalisme. Je sortais les robes une par une, et pour chacune elle se rappelait exactement des soirs où elle l'avait portée, des personnes avec qui elle était, l'endroit où elle l'avait achetée. Avec parfois des larmes dans les yeux.
 
Mettons de côté la qualité, la beauté et la valeur de ces vêtements, ce n'est pas de ça que je voulais parler.
En entendant ses propos, j'ai immédiatement pensé à ma propre garde-robe. Et je me suis vue, dans des années, à la place qu'occupait ma grand-mère, en train de trier mes vêtements et me souvenir... mais me souvenir de quoi? Même en cherchant bien, aucune de mes robes, aucun de mes pantalons ne vaut le coup d'être enfermé 50 ans dans un carton. Rien n'a suffisamment de valeur à mes yeux. J'achète bien sûr mes vêtements parce qu'ils me plaisent, je suis attachée à certains d'entre eux, mais ils ne représenteront jamais pour moi ce que peuvent représenter ces vestiges de la jeunesse de ma grand-mère. Je les porte jusqu'à ce qu'ils s'usent, et ils finissent à la Croix-Rouge, ou à la poubelle. Pas une seule fois je ne me suis dit que j'aimerais garder telle ou telle chose, juste pour me souvenir qu'un jour je l'ai porté. 

Aujourd'hui, même la plus modeuse des filles, celle qui est de tous les défilés et a toujours de l'avance sur nous autres pauvres mortelles, ne fait qu'amasser, et ses achats perdent à ses yeux de la valeur au fur et à mesure qu'ils se démodent. 
On a beau faire l'apologie d'H&M et de sa mode accessibles à toutes, plus ça va et plus je me détourne de cette marque et de ce qu'elle représente. Je n'ai plus envie de la facilité. J'ai envie de pièces uniques (neuves ou pas d'ailleurs), j'ai envie de bouts de tissus qui n'appartiennent qu'à moi, et qui supportent les changements de mode sans faillir. J'ai envie d'un jour, pouvoir retrouver une brassée des frippes et en être émue aux larmes, et fière de les avoir fait vivre avec mes vingt ans.... 

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Jeudi 11 août 2011 à 10:50

 La fin des vacances, c'est toujours un moment assez particulier, où l'on a plein de projets en tête et où l'on décide souvent de changer radicalement (ou pas) de vie. Enfin chez moi, ça marche comme ça en tout cas. 
Cette année, j'ai beau n'avoir "que" 3 semaines de vacances c'est le même topo. 

Je sais toujours pas trop ce que je vais faire cette année, mon job ne me déplaît pas tant que ça même si je n'ai pas envie de m'y encroûter. Je pourrais prendre de bonnes résolutions, comme celle de me résoudre enfin à gérer mon budget correctement par exemple. Mais cette résolution et moi on est déjà très copines, je l'appelle assez régulièrement (tous les mois, limite), et je n'arrive pas à comprendre pourquoi le courant ne passe pas entre nous. 
Je sais très bien que ma manière compulsive de dépenser signifie quelque chose, que j'essaye de combler certains vides, que posséder plein de choses me fait du bien etc (philosophie du café du coin, bonjour!). 

Et puis je suis tombée sur un article très bien écrit sur le blog de
Coline (soit-dit en passant j'aime beaucoup cette fille et ses tutos vidéos font partie des seuls que je regarde avec avidité!) dans lequel elle expliquait qu'elle avait décidé de mettre de l'ordre dans sa vie en se débarrassant de tout le superflu. Au passage elle nous conseillait la lecture d'un livre intitulé L'art de la simplicité, par Dominique Loreau. Elle a bien vendu le truc, du coup dès que j'ai eu l'occasion d'aller à Virgin je me suis empressée de l'acheter. 

Je l'ai commencé, et effectivement cela fait beaucoup réfléchir sur soi, sur notre façon de consommer et sur nos réels besoin. Pour résumer grossièrement, l'auteure s'inspire de la philosophie japonaise et nous explique que pour mieux vivre il faut se débarrasser du superflu. Qu'on se sentira toujours mieux dans une pièce vide, ou à peine meublée que dans un endroit encombré par d'innombrables bibelots. A un moment elle explique que dans une pièce vide, n'importe quel objet peut avoir une résonance poétique. Elle prend l'exemple d'une simple tasse de thé fumante. C'est vrai que celle-ci va avoir beaucoup plus de signification si elle se trouve sur une table vide que noyée au milieu de plein d'autre choses!

Elle nous explique également que vouloir du luxe n'est pas un mal, et qu'il vaut mieux investir une grosse somme dans un bel objet qui nous suivra toute notre vie plutôt que dans plein de petites choses à qualité moindre qui nous lâcheront peu de temps après. 

C'est vraiment très intéressant à lire, et je ne pensais pas arriver à dire ça un jour mais D. Loreau m'a convaincue de remettre de la sobriété dans ma vie. Du propre, du carré, du noir et blanc ça apaise beaucoup plus que des couleurs vives et des imprimés qui piquent les yeux. 

J'ai déjà fait une opération vide-ordures et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Me débarrasser de tous les trucs inutiles qui encombrent ma vie et mon esprit sera mon nouveau projet.

Par contre, lorsqu'elle dit qu'il faut également se défaire de tous ses livres... Hum non ça par contre je ne peux pas m'y résoudre pour le moment. 

Je ne sais pas si j'ai bien résumé finalement, car je ne suis qu'au début du livre, je ne vous ai parlé que des choses les plus marquantes... Mais vraiment si vous en avez l'occasion, procurez-vous ce livre. 

Sur ce, je vous laisse, j'ai du tri à faire :-)
 
 
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Dimanche 23 janvier 2011 à 19:45

 Mes très chers amis, j'ai une très grande nouvelle à vous annoncer.


 
J'ai décidé de prendre ma vie en main


 
Sérieusement. Mes prochains objectifs sont donc de trouver un appartement, plus près de Paris de préférence, puis une voiture, puis une formation, puis de partir loin. Pas forcément dans cet ordre là. L'appartement étant ma priorité number one. J'ai le budget, je veux vraiment, mais vraiment partir, alors... You do the math. 
Je suis tellement déprimée depuis que je ne vais plus en cours... Je tourne en rond, j'attache trop d'importance à des trucs tellement insignifiants... Je me languis d'une relation qui ne se fera jamais, les yeux rivés sur mon portable, alors punaise, faut que ça cesse! J'ai passé les deux derniers jours à faire du tri, à prendre des résolutions, à décider que j'allais de l'avant désormais. Rolling on, moving on,  
Depuis cet après-midi je me sens comme libérée d'un poids. Comme si le fait seul de prendre ces décisions m'avait fait un bien fou. J'avais oublié que je ne suis pas le genre de personne passive qui regarde sa vie passer. En revenant d'Allemagne, je m'étais donné quatre mois pour avoir mon permis. Il m'en a fallu deux. C'est facile d'obtenir ce que l'on veut quand on est vraiment motivé. Je ne l'oublierai plus, promis. 
Je veux que mon job ne soit qu'une infime partie de ce qui me définit. Je veux des milliers d'autres sujets de conversation, je veux d'autres perspectives. J'ai 21 ans et j'ai encore tellement de choses à vivre!





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Maintenant je vais avoir les yeux rivés sur mon téléphone en attendant un signe de tous ces gens qui ont mis leur appartement à louer et qui ont reçu un joli petit message de ma part... 
 
 
 
 
 

Samedi 8 janvier 2011 à 18:50

 Là, maintenant tout de suite.... 
 
... putain.

 
Ya trop de trucs qui se bousculent dans ma tête, trop de sentiments et d'émotions contradictoires. J'avais oublié combien ça pouvait faire mal d'avoir le coeur lourd. Au sens propre du terme. 
J'ai commencé à mettre noir sur blanc une histoire qui me trottait dans la tête depuis quelque temps, mais de nouveau le blocage. C'est un peu comme si je refusais à mes personnages le droit de trouver leur Happy End tant que la mienne ne vient pas. Et putain ce qu'elle se fait attendre...
 
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